La Terre. Il existe tant de perceptions. Pour un grec de l’Antiquité, c’était la déesse Gaïa. Pour les Hurons, c’était la Grande Tortue. Pour les agriculteurs, c’est celle qui produit les fruits et légumes. Pour les biologistes, c’est un objet d’étude. Pour les économistes, c’est un territoire à développer. Et pour les chrétiens, c’est quoi la Terre?
La Terre est notre lieu d’appartenance, notre maison.
La Terre est-elle une déesse ? Impossible, nous n’avons qu’un seul Dieu. La Terre est-elle simplement une marchandise à exploiter ? Impossible, car chaque créature est aimée de Dieu, son Créateur. Il faut donc apprécier la Terre à sa juste valeur : elle n’est ni déesse, ni poussière. Elle est une communauté de vivants ayant été façonnée sur des milliards d’année grâce à l’amour créateur de Dieu.
La Terre est notre lieu d’appartenance, notre maison. Jean Paul II baisait la terre en descendant de l’avion, car les gens qu’il rencontrait étaient « de cette terre ».
Ravivons cette appartenance à la Terre. Nommez cinq essences d’arbre près de votre maison. Nommez trois espèces d’oiseaux. Nommez deux espèces de poisson dans le cours d’eau le plus proche. Et, enseignez-les à vos enfants et louez Dieu par ces créatures, comme saint François d’Assise. Ainsi, nous serons gardiens de la Création de Dieu.
En ce Jour de la Terre (22 avril), je termine avec les mots de saint Jean Paul II : « Il faut encourager et soutenir la conversion écologique, qui au cours de ces dernières décennies a rendu l'humanité plus sensible à l'égard de la catastrophe vers laquelle elle s'acheminait. »